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Et aussi, d'autres lieux d'Alain-Fournier

Le territoire Meaulnien c'est essentiellement le département du Cher avec La Chapelle d'Angillon, Nançay et Epineuil-le-Fleuriel, comme lieux emblématiques. A celà il faut ajouter d'autres étapes comme Le Gué de la Pierre, Bourges, Marçay, l'abbaye de Loroy près de Méry-es-Bois, Neuvy-sur-Barangeon, Sainte-Montaine, etc.

Le Gué de la pierre

 

Ce hameau est situé sur la commune d'Ivoy-le-Pré. Ce fut le premier poste d'instituteur du père d'Henri Fournier, Augustin dit Auguste. Mais là aussi était en poste, dans la classe des filles, Albanie Barthe, future madame Fournier et mère d'Henri. Le hameau est construit près d'un petit pont sous lequel coule un ruisseau d'eau vive qui descend du Pays Fort, le Vernon. Un gué à proximité, le long des prairies et des vergnes explique la toponymie du hameau. Alain-Fournier a ainsi évoqué l'endroit: " Je suis allé visiter un moulin, dans un pays où je suis quasi né... Le bourg est si petit qu'il est enfermé avec la place publique dans une haie d'aubépine."

L'abbaye de Loroy


Vaste bâtisse, en Sologne, sur la commune de Méry-es-Bois, souvent appelé "le château de Loroy". Aujourd'hui le lieu est fermé aux visiteurs. Cette longue façade aux nombreuses fenêtres aurait pu être un des lieux inspirés pour le décor de la Fête Etrange. Henri et sa soeur Isabelle ont évoqué Loroy comme une grande maison pleine de mystères. Le film d'Albicocco en fait un élément de son décor.

Neuvy-sur-Barangeon

 

Nous sommes en Sologne du Cher. Le village de Neuvy est un bourg forestier. Au moment du voyage annuel de La Chapelle d'Angillon à Nançay pour se rendre chez l'oncle Florentin, Henri Fournier passait par Neuvy-sur-Barangeon. C'est alors un village typique de maisons basses sans étage avec  comble ouvrant sur la rue par un chien assis auquel on accédait par un échelle extérieure. D'où le nom local de "maison à échelle" donné à ces constructions typiques. Ce voyage est ainsi décrit par l'auteur : " On y arrive après cinq lieues de voyage par des routes perdues, dans des voitures antiques. C'est un pays perdu dans la Sologne; les routes sont sèches; il y a tout le long des aiguilles de sapins jaunies, des bois de sapins par les plaines environnantes, des taons dans l'air, du gibier qui vous coupe la route (...)"

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Sainte-Montaine

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C'est en Sologne, à l'extrême nord du département du Cher. Henri Fournier y fit au moins un déplacement en vélo. Pour y voir les paysages décrits par l'écrivain Marguerite Audoux, qu'il avait connue à Paris, auteur du roman Marie-Claire. C'est sur cette commune, dans une ferme du hameau de Berrué, que Marguerite Audoux vécut sa jeunesse louée comme bergère. Henri Fournier qui avait été séduit par les textes de sa payse avait promis d'aller voir les paysage décrits dans les romans de celle qu'on connait sous le pseeudonyme de "couturière des lettres".

     05      Bourges...

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Alain-Fournier est peu prolixe sur Bourges. Il sera élève au lycée, installé à l'époque dans un vaste bâtiment attenant à l'Hôtel des Echevins, il en gardera un mauvais souvenir. Mis à part celui de ses amours de jeunesse. Dans une lettre datée du 23 septembre 1905 il évoque ainsi la ville qui monte vers le lycée et la cathédrale.  Et il cite le kiosque à musique du jardin de l'archevêché: " A la musique il t avait eu mes amoureuses du temps où j'étais un potache sur ces pavés. (...)"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Reportage

 

Nançay, au pays de l'oncle Florentin

 

J'ai écrit ce reportage au printemps 1986, pour le centenaire de la naissance d'Henri Fournier, futur Alain-Fournier. Pour l'occasion j'étais allé à Nançay. La terre de la fin des vacances. Pas étonnant que le titre du reportage était "Nançay: au pays de l'oncle Florentin". Je restitue ce texte aujourd'hui, il sera complété de notes nécessaires pour le relier au temps qui a passé.

 

Henriette Fleuriet est une gardienne de la mémoire. A Nançay elle est connue pour avoir inventé les sablés (1). Sa maison très solognote vaut bien le détour d'un jour sur les traces d'Alain-Fournier. Elle cultive le goût des souvenirs, assise dans la cour herbue sous une tonnelle de fleurs. Un livre à la main. C'est l'édition de 1913 du Grand Meaulnes annotée de sa main. "J'ai noté les choses qui ne me paraissaient pas très conformes à la réalité. seulement pour que mes vrais souvenirs ne se perdent pas. Parce que chez Alain-Fournier c'est d'abord un roman. La vie se passe à Nançay, en Sologne, ailleurs, il mélange, c'est d'abord de l'imagination."

Ces libertés prises avec le monde n'enlèvent rien à l'hommage appuyé de l'auteur au village. Un lieu qu'il désigne comme la porte du paradis. "Le Vieux-Nançay fut pendant très longtemps le lieu du monde que je préférais, le pays des fins de vacances, où nous n'allions que bien rarement, lorsqu'il se trouvait une voiture à louer pour nous y conduire." (2) Alain-Fournier campe un pays lointain, perdu, aboutissement d'une étrange et romantique errance en pays de Sologne, le lieu mythique des solitudes et des nostalgies. Là, il arrive après cinq lieues de voyage (il vient de La Chapelle d'Angillon) par des routes perdues, dans des voitures antiques: "C'est un pays perdu dans la Sologne; les routes sont sèches; il y a tout le long des aiguilles de sapins jaunies, des bois de sapins par les plaines environnantes, des taons dans l'air, du gibier qui vous coupe la route." Avec ça, écrit dans une lettre Alain-Fournier, Nançay ouvre des horizons au coin des bois et sur les lisières "comme on n'en a peut-être pas sur la mer, même à Toulon."

Ce goût du temps perdu a été raconté par Isabelle Rivière, la soeur qui a reconstruit par touches l'univers d'Alain-Fournier (3). Elle aussi cédant à la tentation des impressions place Nançay dans ce carrefour de routes rousses de fougères perpétuellement accompagnées des  minces bouleaux d'argent qui cachent les landes arides.

 

Le magasin de Florentin

 

Alain-Fournier, très sensible aux animaux, garda à jamais le souvenir des couleurs, des bruits et des gestes à foison des jours de chasse en Sologne durant les vacances d'automne. Son oncle Florentin partait en compagnie dans des équipées en bordure des étangs pour lever les râles et les canards sauvages.

Ce voyage de cinq lieues, c'est la route promise vers ce hâvre dont l'auteur trouve qu'hors de lui il n'y a pas "de vraies vacances". Henriette Fleuriet veut briser la légende. "C'est vrai, il était peu connu ici. Il ne venait qu'à la fin des vacances. Il y a même des gens de l'époque qui affirment encore qu'il n'était jamais venu ! Mais vous savez, il fréquentait peu l'entourage du village. Et d'ailleurs il n'en avait pas besoin. Il ne recherchait pas de copains dans le bourg. Vous pensez, il avait huit cousines !" 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le roman l'auteur évoque ses arrivées chez l'oncle Florentin et la tante Julie qui avaient un garçon et huit filles. " Et sitôt arrivé je me perdais et m'ébattais parmi les oncles, les cousines et les cousins, dans une existence faite de mille occupations amusantes et de plaisirs qui me ravissaient." C'est "la dose latente de merveilleux" écrit Alain Rivière (4), l'artisan du centenaire, en feuilletant le roman et en arpentant la place sous le grand clocher coniqure à la Solognote.

Il faut imaginer le lieu tel qu'il témoigne encore aujourd'hui dans son immobilité. la maison de l'oncle Florentin, épicier, mercier, chineur, chasseur, torréfacteur, s'ouvre face à l'église sur la route de Souesme. Grande bâtisse à étage appuyée sur l'ancien magasin tout en longueur où passaient toutes les odeurs des mille et une nuits. Le café juste torréfié, les échevaux de laine du pays, les sucres d'orge à la violette dans les grands bocaux en opaline, les tresses de vanille accrochées aux solives, le poivre et la canelle vendus au détail, le cacao dans ses poches argentées et le tabac en vrac dans des pots en porcelaine. D'immenses comptoirs de bois cirés couraient sur toute la longueur du magasin, suportant des lots de tissus. Florentin, épicerie, rouennerie, ici passait tout le village, la vie, l'information, rendez-vous des hommes à l'heure des retours de chasse et rendez-vous des femmes quand sonnait la fin des messes (5).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut faire quelques pas et passer à l'arrière du domaine, un entrelac de petites cours, un puits équipé d'une vieille pompe immobile, des rosiers aujourd'hui un peu fous, quelques buissons fleuris, l'herbe qui pousse et les oiseaux qui ont conquis le lieu. Isabelle Rivière dans son évocation raconte la porte de la cuisine ouverte "sur la cour assombrie, entre l'arôme puissant du café torréfié, mêlé à l'odeur des pétunias et des oeillets de l'oncle Florent".

Lieu presque proustien pour Alain-Fournier où les odeurs, les couleurs, les objets, valent autant que l'emploi du temps qu'il trouve pendant ses vacances. Henriette Fleuriet décrit l'oncle Florentin; "on l'appelait Florent, il portait toujours un grand tablier bleu à grande poche de jardinier. Quand il servait dans le magasin, le tablier était replié en coin, passé dans la ceinture. La tante était une petite femme toute mince, très gentille." Le décor du séjour est ainsi campé, Alain-Fournier y retrouve ses huits cousines: Marie-Rose, Madeleine, Charlotte, Jeanne, Thérèze, Solange, Fernande, Germaine.

Alain-Fournier a vécu ses journées d'automne chez Florentin, l'effervescence dans la grande cuisine "où brillaient aux fins de septembre de grandes flambées de cheminée", le va-et-vient des visiteurs entre les comptoirs et la table familiale, l'arrivée impromptue des chasseurs et des braconniers venant vendre à l'oncle leurs prises, la halte obligée à table pour se faire servir à boire sous le halo que jetait une lampe de porcelaine allumée. "Aux murs, de vieilles photographioes, de vieux groupes scolaires jaunis montraient mon père -on mettait longtemps à le reconnaître en uniforme- au milieu de ses camarades d'Ecole Normale..." Alain-Fournier aime "les éblouissantes lampes au pétrole" qu'il évoque dans une lettre du 4 août 1905 et ces arrivées de nouveaux invités, au crépuscule, "débarqués aux lanternes", autres oncles et tantes "qu'on est allé chercher à des gares lointaines".

C'est là qu'Alain-Fournier passait ses journées, dans ce pays qu'il poursuivait comme une inspiration, là qu'il va trouver sufisemment de repères pour construire le Grand Meaulnes. "Véritable partie de plaisir", écrit-il quelque part, évoquant les automnes à Nançay. 

Tout est prétexte pour cette symphonie de jeux, d'odeurs et de couleurs. Qu'il s'agisse des agapes dans la grande cuisine de l'oncle Florentin où "rôtissait des chapelets de faisans juteux, parfumés, crépitants" écrit Isabelle Rivière. "On y attend le dîner qui sera plein de risées d'enfants (...) où nos familles font des tables pleines de convives", conte-t-il dans une lettre de 1905, qu'il s'agisse du chant des pintades qu'élevait l'oncle dans la cour, qu'il s'agisse enfin de l'image presque suranée des cousines au petit matin se passant les uns aux autres "du sent-y-bon sur leurs cheveux lissés", tout est prétexte pour un culte du lieu dans l'imaginaire du Grand Meaulnes. Alain-Fournier écrit le 4 août 1905 le grand racourci de ces jours heureux: "J'ai gardé de tout cela des impressions, des visions de vies immenses, personnelles et belles, et douces à pleurer".

A deux pas des lieux de mémoire à Nançay, le Grenier de Villâtre de Gérard et Sophie Capazza a ouvert un musée imaginaire du Grand Meaulnes. Pour ne pas oublier. Là les photos sépias arrachées au temps offrent la projection des automnes de l'écrivain, les huits cousines, la mémoire, les archives du siècle cottoient les décors du films d'Albicocco, photos du tournages, maquette de la Chambre de Wellington reconstituée par Daniel Louradour, l'auteur des décors du film. Un domaine Mystérieux sans cesse réexploré par les artistes appelés par Sophie et Gérard Capazza qui ont produit autour du thème. Là on ne quitte jamais les sentiers de l'écolier.

 

La fête en Sologne

 

C'est en Sologne, autour de Nançay, qu'Alain-Fournier aimait se perdre dans un pays dont l'imaginaire ouvrait tous les rêves d'exploration. "Pourrais-tu considérer comme je me plais à le faire depuis mon enfance, les villages à trente kilomètreqs de chez moi comme des villes aux confisn de la terre ?" Et il ajoute dans cette même lettre à Jacques Rivière: "Les promenades Ã  pied que je projette et dont je te reparlerai nous aideront beaucoup à nous perdre."

Est-ce qu cours de ces escapades qu'il trouva le décor, quelque part, du château planté au bord d'un étang, celui du domaine de la Fête Etrange ? Est-ce aussi en débouchant dans une clairière qu'il découvrit un pavillon qui devint dans le roman la maison de Frantz ? Henriette Fleuriet n'a pas de certitude, mais un secret espoir; c'est ici " dans ses promenades avec ses cousines qu'il a trouvé le décor de ces deux lieux. Lui et ses cousines étaient souvent invités à des fêtes chez le marquis, au château du Haut-Boulet. Là, il y avait de grandes fêtes auxquelles les enfants du pays étaient invités. C'était la coutume. Il y avait une marquise. Elle avait des principes. Par exemple elle n'appelait pas mon père pas son nom, mais par sa profession. Elle disait bonjour boulanger ! Pour nous, enfants, les châtelains c'était quelque chose d'extraordinaire ! Ces dames en chapeaux !... Quand j'allais au Haut-Boulet avec mon père, livrer la marchandise, on voyait le majordome, les valets de pied... Quelque chose m'avait toujours étonné à l'époque; c'était la marquise et non le marquis qui avait l'argent."

" Il pouvait être trois heures de l'après-midi lorsqu'il aperçut enfin, au-dessus du bois de sapins, la flèche d'une tourelle grise." Henriette Fleuriet, sa première édition du Grand Meaulnes Ã  la main, désigne l'allée du Haut-Boulet, dans la Sologne de Nançay (6). C'est là. Le lieu comme oublié derrière ses volets clos ne se livre pas facilement. La forêt tisse des barrières, il faut le vent dans les pelouses folles du printemps et le chant du premier coucou pour rompre le silence de ce roman immobile. "C'est un roman, quoi ! poursuit Henriette Fleuriet. Mais il fallait l'inspiration. Il a dû être impressionné par les fêtes que donnait la marquise. Mlle de Galais, c'était un peu Mlle des Bordes."

De sentiers en allées aristocratiques, de berges d'étangs en sous-bois de bruyères, j'ai en vain tenté d'écarter les branches (7) comme me le conseillait Henriette Fleuriet pour percevoir au loin la petite maison bourgeoise, "couverte d'ardoises", la maison de Frantz. Qu'importe, peut-être qu'Alain-Fournier "a puisé son inspiration un peu partout", comme le dit sagement Henriette.

La maison de l'oncle Florentin est fermée, en vente, il faudra bien ce centenaire pour témoigner encore de ce que fut cette demeure (8). Seulement quelques lignes discrètes dans le roman pour camper la chambre proche de l'arrière-cour où, le matin, Alain-Fournier était réveillé par le chant des pintades. La table en bois était "encombrée de chandeliers de cuivre et de statuettes de bons saints toutes neuves, choisies au magasin pour meubler mon logis..."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce centenaire quelques fidèles ont décidé, l'espace d'un temps de mémoire, à l'automne justement, la saison préférée d'Alain-Fournier, de recréer en lieu et place le magasin de l'oncle Florentin. Coupons de tissus, parfums d'épices, pots en porcelaine, cordes en chanvre, café grillé, on y parlerait de la dernière chasse, du pays des bruyères et de cette visite à faire, pèlerinage obligée sur la tombe de l'oncle Florentin et de la tante Julie dans le petit cimetière, à la sortie du village. L'endroit n'a guère changé, bordé d'une échancrure de forêt avec ses croix enrubanées de faux lierre sculpté. Comme le décrivait déjà Isabelle Rivière, un jour de promenade, toute la famille ne sachant où aller. "A moins que la bonne tante ne nous mène en pèlerinage dans le vieillot petit cimetière, à l'autre bout du bourg, un peu loin déjà dans la campagne -allées feutrées d'aiguilles de sapins, lieu de paix, de dalles moussues, de bouquets dans des pots... On s'arrête un instant- un instant aussitôt pénétré de silence et de souffle doux dans les arbres- devant la tombe du grand-père Fournier, que nous n'avons pas connu, de l'arrière grand-mère qui s'appelait comme la Dame aux Camélias: Marguerite Gauthier, et dont il ne reste d'autre trace en ce monde que cette jolie vieille assiette de faïence à croisillons jaune et bleu-foncé, où nous mettions de petites fraises..."

Après quoi il restera à explorer, explorer encore. Le Grand Meaulnes c'est  aussi ce grand bocal en porcelaine, dans le magasin de l'oncle d'où s'échappe un artifice de senteurs pour que le rêve se confonde avec l'esprit du lieu. Le 26 janvier 1907 Alain-Fournier écrit encore "derrière chaque instant de la vie je cherche la vie de mon paradis; derrière chaque paysage, je sens le paysage de mon paradis." Ce devait être Nançay.

 

 

(1) Petit gâteau sablé né d'un accident de cuisson. Aujourd'hui, les sablés sont un des prétextes à détour par Nançay pour acheter une friandise.

 

(2) Ici probablement Alain-Fournier évoque l'enfance. Lorsqu'il sera adolescent il aura adopté un autre moyen de locomotion; la bicyclette. Qu'il utilisera souvent pour de longues escapades sur les routes blanches du Cher et notamment pour faire la route entre La Chapelle d'Angillon et Nançay.

 

(3) Isabelle Rivière, Images d'Alain-Fournier. Editions Emile-Paul. Novembre 1938.

 

(4) Alain Rivière était le fils de Jacques Rivière et d'Isabelle Rivière. Donc le neveu d'Alain-Fournier. Il est décédé en 2010.

 

(5) La véritable enseigne du magasin était alors La Grande-Nouveauté.

 

(6) Dans le roman Nançay est devenu le Vieux-Nançay.

 

(7) Formule évidemment galvaudée et ravaudée jusqu'à la corde, empruntée au roman, mais que tout jeune journaliste qui se confronte au paysage du Grand Meaulnes ne peut éviter...

 

(8) En 2013 le lieu existe toujours. Voir la photo dans le porfolio de ce documentaire. Son rez-de-chaussée est occupé par une agréable boutique de souvenirs.

 

(*) Les photos qui illustrent ce reportage ont été réalisées en 2013.

 

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