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Alain-Fournier

 

" Je me disais que je serais le nocturne passeur des pauvres âmes, des pauvres vies. Je les passerais sur le rivage de mon pays où toutes choses sont vues dans leur secrète beauté."

 

Il y a un siècle un jeune chroniqueur littéraire parisien qui avait passé son enfance et une partie de son adolscence en Berry publiait Le Grand Meaulnes. Un roman initiatique qui serait le seul livre signé Alain-Fournier et qui allait devenir un livre culte du XXè siècle. " Je me suis mis à écrire simplement, directement, comme une de mes lettres, par petits paragraphes serrés et voluptueux..." , confie-t-il dans un courrier à sa soeur Isabelle. C'est en feuilleton, Ã  l'automne 1913, que fut publié le texte dans la NRF (Nouvelle Revue Française)  avant d'être réuni dans un ouvrage dès le mois de novembre aux éditions Emile-Paul Frères. Alain-Fournier avait trouvé l'inspiration de son roman dans son enfance et ses années adolescentes dans le Berry. Il est allé chercher dans les paysages du centre de la France le décor de cette aventure qui joue entre romantisme et nostalgie de jeunesse. 

Mais c'est aussi un autre anniversaire;  c'est en effet en septembre 1914 qu'Alain-Fournier est mort, tué au champ d'honneur, sur le front de la Grande Guerre.

« Meaulnes, le grand Meaulnes, le héros de mon livre est un homme dont l’enfance fut trop belle. Â»

Alain-Fournier, lettre à Jacques Rivière

 

« Aucun pays n'est le mien, si ce n'est peut-être le bourg où je suis allé en classe et au catéchisme... Merveilleux pays de mon coeur. Â»


Alain-Fournier, lettre à Jacques Rivière

Images du pays d'Alain-Fournier
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