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Les chevaux, acteurs de la guerre

 

760.000 chevaux sont morts.- La place de l’animal domestique de ferme reste essentielle durant le conflit, la réquisition qui va affecter les campagnes dès le début de la guerre aura d’importantes conséquences sur le quotidien des travaux agricoles dès l’été 1914. Moins de bras avec les jeunes hommes valides qui partent, moins de force de travail avec la réquisition des chevaux, c’est toute l’activité agraire qui s’en trouve désorganisée dès le début du conflit, sur tout le territoire, donc loin de la zone supposée du front. N’oublions pas que le grand besoin de chevaux est motivé par deux éléments importants : au début de la guerre la force de traction reste encore majoritairement celle des animaux de trait notamment pour la logistique et l’artillerie, d’autre part la cavalerie est aussi au début de la guerre une force combattante qui reste un modèle des armées. En 1914 l’armée française compte encore 89 régiments de cavalerie à cheval dont une partie est composé de chevaux de la race limousine, chevaux de monte en particulier pour les officiers !

Il faudra quelque temps encore avant que les engins motorisés ne s’imposent sur le champ de bataille.

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